Collection Étrange Phénomène. L’Île Maudite (1/2)

- Ça y est, tu es parmi nous.
- Qui êtes-vous ?
Ou suis-je ?
Pourquoi je suis nue sur ce lit ?
- Ne te tracasse pas tu es comme chacune de nous, on émerge de nulle part.
On se souvient de notre passé mais nous sommes dans l’incapacité de savoir comment nous sommes arrivés sur l’île qu’avec les copines nous avons baptisé « L’île maudite ».
- Laisse-moi passer, je vais aller me plaindre à la police pour enlèvement.

Je bouscule presque la jeune femme qui me barre la route et je sors.
Nous sommes à la lisière d’une forêt et d’une plage qui semble ne jamais se finir.
Je regarde de l’autre côté, idem la plage ne semble pas se finir mais elle semble incurvée d’un côté ou d’une autre.

Quand je lève la tête au-dessus de la cabane qui me semble identique à celle d’à côté, puis la suivante et encore la suivante, je vois un genre de montagne.
Plutôt un volcan car à son sommet ce qui semble être des neiges éternel et un panache de fumé comme j’en ai vu à l’Etna en Italie.

- Vas-y, à droite ou à gauche.
Le tour est faisable mais immuablement tu retrouveras cette plage et cette case qui t’a été attribuée.
J’habite celle que tu vois à ta droite.
J’oubliais, la montagne, tu oublie.
Depuis que je suis là, bien des jours, chaque filles qui ont tentés l’expérience sont revenues la peur se lisant sur leur visage comme si elles avaient vu le diable.
- Tu es de quelle région en France.
- Tu es française, je suis lituanienne.
Plus précisément de Garliava près de Kaunas.
- Où as-tu appris ma langue ?
- Nulle part, de l’autre côté de ta cabane, c’est une Américaine, hier elle est partie pour la soirée et si tout va bien elle sera de retour demain matin.
Je ne parle pas l’anglais encore moins l’américain mais nous semblons comprendre la langue de toutes nos congénères.


- Combien y a-t-il de cases.
- Cinquante filles, cinquante cases.
Chaque soir nous devons rejoindre la place que tu vois là-bas.
Une voix nous désigne et si nous sommes choisies nous devons monter dans un genre de tram qui nous conduit je ne sais où.
Le tram n’a aucune vitre.
La seule chose que je peux te dire sans risque car ils voient tous et ils entendent tous, c’est qu’à un moment le bruit du système de production devient plus sourd.
- Mais je ne peux pas rester ici, je me marie demain.
- Ton fiancé est quelqu’un ayant un haut rang dans ton pays.
- Oui, c’est un comte et demain je vais devenir comtesse du Hautbois.
- J’ignore si tu seras à ton mariage demain, mais ça confirme ce que nous avons découvert quand nous discutons entre filles.
Nous sommes tous des personnes de la haute société de nos pays.
- En Lituanie, mon père est ministre et j’étais fiancée avec le fils d’un autre ministre de notre gouvernement.

Je tombe en pleure, que faire, on verra demain car la trompe sonnant le rassemblement se déclenche.
Des cases, des femmes de toutes couleurs, montrant le métissage de celles qui semblent prisonnières j’ignore toujours pourquoi.

- Suis-moi.
- Dis-moi, quel est ton nom.
- Te souviens-tu du tien ?
- Non.
- Viens, il ne faut pas être en retard.
Moi non plus, j’ignore le nom que mes parents m’ont donné !

De nulle part sort une voix.

32.

Je suis étonnée, je vois une jeune femme blonde s’avancer et monter dans la cabine à la porte ouverte.

25.

- Ou vois-tu des numéros.
- J’ai oublié de te dire, regarde sur ta cuisse, ils ont tatoué ton numéro.
Moi c’est le 1, toi le 13.

1.

- J’y vais, ils vont appeler 10 numéros.

J’en vois X franchir la porte.
Tous les numéros appelés, je vois les autres femmes faire demi-tour.

Quand j’arrive devant ma case, je vois une belle femme entrer dans la case de l’Américaine.
Je vais jusqu’à elle.

- Bonjours que veux-tu.
J’ai vu ta copine partir et toi rester.
- Tu étais dans la navette d’hier !
- Oui, ils nous ont ramenés avant de reprendre 10 autres filles.
- Ou as-tu été ?
- Si je parle, je risque gros, tu verras par toi-même quand tu seras appelée.
- Dis-moi, je ne parle pas anglais et je te comprends, j’ai les mots justes dans ta langue.
- Je ne parle pas le français, pourtant j’ai les mots justes.
- Oui, mais ou est-on, j’ai envie de visiter l’île où nous sommes ?
Dis-moi encore, je n’ai pas faim, as-tu déjà eu faim depuis que tu as atterri ici.
- Non, je n’ai jamais mangé, mais ma chatte n’arrête pas de me démanger.
- Pas-moi, elle est sage.
- Parce que tu n’as pas été dans la navette, moi aussi le premier jour j’étais une fille sage.
- Et depuis.
- Je me masturbe en attendant que l’on me refasse partir, là où nous n’avons pas le droit de dire ce que nous faisons.

J’entends comme une cloche qui sonne.

- Ils ne sont pas contents, je parle trop, peux-tu me caresser tu vas m’aider à éteindre le feu en moi.
- Je n’ai jamais fait l’amour avec une femme.
50, c’est ton numéro tatoué !
- Oui, j’ignore qui m’a fait ça.
Je suis la fille d’un sénateur américain candidat pour devenir le président.
Caresse-moi, moi aussi je n’étais pas lesbienne en arrivant ici depuis chaque fois que je reviens de là bas, j’ai énormément envie que l’on me baise.
Ah…
- Que t’arrive-t-il pourquoi as-tu crié !
- J’ai ressenti une décharge électrique, je sais ce que ça veut dire, je te parle et ils sont en colère, la prochaine fois, la décharge me a.
- Ne prenons pas de risque, vient sur ton lit, je vais te sucer la chatte si ça te fait du bien et que ça te rende service.


Je suce ma première chatte, j’ignore qui ils sont et ce qu’ils cherchent.
Je ne sais pas le temps que je vais passer ici et si même un jour j’en sortirais.
Je sens que je vais sucer de nombreux vagins dès que je saurais l’ayant vu par moi-même ce qui se passe en allant dans la navette.

- Tu suces bien, je sens que je me calme, tu vas pouvoir retourner chez toi dès que je me serais endormie.

Elle jouit, elle s’apaise et je vais me coucher seule perdue en pleure que m’arrive-t-il quand vais-je me réveiller de mon cauchemar.
Le lendemain j’accompagne celle qui comme moi se souvient qu’elle est américaine fille de sénateur mais sans savoir son nom ni moi le mien.

- 24.
13.

J’y suis le 50 n’est pas du voyage.
Je franchis la porte de la navette.
10 sièges tous avec un numéro identique à celui sur ma cuisse, je m’y installe.
10 filles dont une ou deux que j’ai eu le temps de voir.

- Pour les nouvelles, voici les consigne.

Comme pour l’appel des numéros la voix sort de nulle part.

- Vous allez voir et ressentir des choses si vous parlez trop à vos congénères voici ce que vous ressentirez.

Une décharge électrique traverse mon corps.
Toutes nous hurlons.

- Voilà le deuxième avertissement.

Une décharge plus forte traverse mon corps.

- Voilà ce qui vous arrivera si nous constatons que vous n’avez pas respecté ces ordres.
Exact numéro 3.

Le numéro 3 est assis devant moi, je la vois être traversé par une décharge tétanisant son corps et s’écrouler de la fumée sortant de ses oreilles.
Où je suis tombée et surtout pourquoi…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!